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Alexandra et le rêve américain

Alexandra et le rêve américain

Bienvenue sur le blog "interview des femmes qui osent" !

 

Voici une nouvelle opportunité d'apporter une graine d'espoir dans l'esprit de tou-te-s, grâce à ces femmes inspirantes qui osent, qui entreprennent, qui s'émancipent des croyances limitantes. Je suis fière de leur donner la parole. 
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Pour cette interview, je vous présente Alexandra, qui a fait le pari fou d'emmener sa famille vivre de l'autre côté de l'Atlantique, à New-York, pour y ouvrir un bar à vin français qui proposera exclusivement des vins de vigneronnes, le Winemak'Her .
Son interview explique ce changement de vie incroyablement audacieux et démontre à quel point il est important de savoir être réactifs et inventifs ! 

Alexandra nous explique aussi comment monter son crowdfunding. 

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Bonjour Alexandra ! Tu nous présentes ta famille ? 

 
Moi c'est Alexandra, j'ai 37 ans. Je suis marié à Davy (bientôt 40 ans) depuis 12 ans, mais nous sommes ensemble depuis bientôt 20 ans, outch, coup de vieux !! Nous avons deux enfants, Cloé 14 ans et Sasha 9 ans, et un petit chien, Deky, 5 ans. Tout ce petit monde a pris l'avion !
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Peux-tu nous décrire ta vie avant qu'arrive ce projet de tout quitter pour vivre et travailler sur New-york ? 

 

En France je travaillais sur Avignon, en tant que conseillère dans une banque. Davy, lui, était dans les travaux publics.
Rien ne nous rattachait alors au vin.
 
Il y a 5 ans, en arrivant sur Avignon, j'ai commencé à m'intéresser au vin. Tout d'abord aux Côtes du Rhône, puis je me suis passionnée pour ce domaine.
Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais c'est un sujet que j'adore.
Je ne me lasse pas de chercher, de comprendre, d'apprendre, alors que franchement je n'étais pas du tout "scolaire".
Ça m'est tombé dessus sur le tard ; même mon père n'en revenait pas ! Je me suis surprise à acheter des bouteilles de vin plus chères que mes chaussures - et Dieu sait que je suis addict aux shoes !
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Ma journée type en France est sûrement pareille que des millions de français : lever à 7h, école à 7h45, boulot ... Retour à 18h, devoirs, cuisine et coucher entre 19h30 / 20h00. Nous sommes des couches tôt ! 
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J'avais déjà quitté Paris à cause des heures passées dans les transports. Sur Avignon, j'étais à 15 min du boulot, ça change la vie ! Sur Paris, je passais jusqu'à 3h30 par jour dans les transports, sans mentir, mais pour nous c'était normal. 
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Le week-end, nous en profitions pour faire des salons, voir les copains ... Nous avions une piste de pétanque à la maison ainsi qu'une piscine, autant dire que les soirées étaient courantes.
Nous avons toujours été très entourés d'amis, c'est notre bulle d'oxygène.
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 Peux-tu nous parler de ce ou ces moments "étincelle-s" où tu as senti que ton destin était là bas ? Ce moment où tu as compris que le rêve se transformait en un projet. Ces moments fous qui restent magiques ...

 

Ce moment où j'ai compris que j'allais vivre aux USA ... C'était en 2002, la 1ère fois que je suis venue sur NYC. C'est simple : je ne voulais plus repartir !

Et pourtant, c'était juste après l'effondrement des tours jumelles. Le trou immense et les photos des disparus n'avaient pas enlevé l'énergie de cette ville. Cette énergie vous l'aimez ou vous la détestez, mais à ce moment là je savais que c'était ici que j'étais chez moi !

Comme j'étais déjà en couple avec Davy, je suis rentrée ; la vie a fait que je n'y suis pas retournée jusqu'en 2013. 

Je voulais montrer New-york à Davy. Lui n'avait jamais pris l'avion de sa vie - contrairement à moi avec un papa d'Air France. Pour qu'il s'habitue, nous avons fait plusieurs petits voyages avant, comme Barcelone, la Grèce ou encore la Croatie. Puis en 2013, enfin NYC ! Il a beaucoup aimé, lui qui ne parle pas du tout anglais (il faisait des coloriage en classe ! Bravo !). J'étais hyper étonnée mais trop contente : mon petit plan se montait tranquillement.

En 2015 nous faisons le grand-ouest américain avec les enfants. C'est là que c'est devenu une évidence : il fallait que j'essaie de partir vivre là bas. Je ne pouvais pas ne pas essayer, il fallait tenter le coup, ça prenait trop d'importance.

Cette même année, nous faisions l'inauguration de chez Bouboule à Paris, Pigalle, le premier. J'ai compris que ce type de concept bar était facile à reproduire à NYC, et simple pour une personne qui n'était pas du métier.

C'est à ce moment là que j'ai réfléchi NYC en tant que projet, avec le French Boule Bar et sa piste de pétanque. 

Mais avant de faire le grand saut il fallait présenter NYC aux enfants. Ils sont grands et leur avis compte.

 

 

Comment le rêve-projet est devenu une affaire de famille ? Car vous êtes tout de même 4 à avoir totalement changer de vie, ce n'est pas une mince affaire ! 

 

En 2017, nous décidons de faire une immersion de 3 mois en famille. Et en hiver ! Je me demandais alors si j'allais aimer le froid car à Avignon, la saison est tout de même agréable, il fait beau tout le temps !

Grâce au compte épargne temps, aux RTT, aux congés payés et aux congés sans solde, nous prenons 3 mois. Mis bout à bout, cela nous permettait d'avoir un salaire et d'être sur place avec l'ESTA, l'autorisation de voyage aux Etats-Unis. 

Avant de partir, j'ai établi une check list pour tout ! Mon amie Céline C. a passé des heures à les faire pour moi. Check-lists école, chiens (à l'époque il y en avait 2), enfants, maison etc.

Pour l'école, il a fallu prévenir l'inspection académique que nous allions nous occuper de l'éducation des enfants, prévenir les écoles de ne pas mettre la place en disponibilité car nous allions revenir. De notre côté, nous avions fait le point avec les professeurs pour avoir les cours en avance et les points à connaitre au retour. Pour le collège, nous avions les professeurs par mail, les contrôles aussi, grâce à Kartable et Pronote.

Après les 3 mois passés à New-york, les enfants étaient contents de rentrer et revoir leur copains et même leur école - il faut dire que je n'étais pas très patiente dans le rôle de maitresse, c'est un vrai métier, et j'en avais 2 !!!

 

Durant ces 3 mois, nous avons regardé les secteurs : le Bronx, le Queens, Harlem, les différents quartiers de Brooklyn ... Le coût des emplacements, le coût de la vie, la façon de faire ses courses, son linge ... Tout était différent ! C'est hyper important de faire cette immersion.

Durant ces semaines, j'ai pu me faire énormément de contacts. Les français de NYC c'est un petit monde : tout le monde se connait et s'entraide, c'est vraiment chouette !

Je suis revenue avec le prix des retails, des vins, de la charcuterie ... J'ai compris comment cela se passe, j'ai rencontré des professionnels du métier. C'était dingue ! Tout allait vite et dans le bon sens. J'avais la preuve que quelque chose pouvait se faire ici.

Initialement, une fois revenue en France, je voulais y rester une année pour me former et mettre de l'argent de côté, mais avec tous ces contacts acquis, il était évident qu'il fallait repartir de suite, ne pas attendre sinon tout le monde t'oublie.

 

 

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Quelle était ta force pour annoncer ce changement de cap à tes proches, puis ton entourage ? Comment réagissais-tu devant les "peurs et craintes" de tes interlocuteurs ? As-tu senti que leurs doutes pouvait diminuer ta motivation ou bien au contraire, la démultiplier ? As-tu eu les bons mots pour les rassurer ? 

 

Mes proches ont toujours connu mon rêve américain, ils me connaissent : lorsque j'ai une idée en tête, je fais tout pour qu'elle se réalise ! Avoir réussi à partir 3 mois était déjà énorme ! Ils ont été tout de même surpris que l'on souhaite repartir aussi vite. 

Nous sommes revenus fin avril puis repartis fin août.

Il y a eu beaucoup de crainte, bien sûr, mais notre famille nous fait confiance. Et puis nous avons gardé une maison en France, que nous louons ; c'est un matelas de sécurité au cas où. 

Certains n'y croyaient pas, d'autres doutaient un peu. C'est vrai que ça peut démotiver, mais personnellement ça me stimule encore plus car j'ai confiance en moi, je sais que je peux le faire ! Et je voulais le leur prouver.

Pour les rassurer, nous leur expliquons le projet concrètement : comment nous allons faire, pour les enfants, pour se loger, pour le projet business. Les gens comprennent que nous maîtrisons le sujet, ils nous font confiance. Ça peut être fatiguant mais c'est essentiel, surtout avec la famille. Chez nous la famille, c'est sacré.

Aujourd'hui, nous nous contactons en Facetime au moins une fois par semaine pour un petit coucou, quelques nouvelles,... Puis grâce aux réseaux sociaux, tout  est plus simple.

  

 

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Ton changement de vie fait rêver ! Je suppose qu'il y a derrière beaucoup de travail, de la réflexion, des heures administratives lassantes, des difficultés ? Bref, tout ce qui fait reculer tant de personnes qui ont un rêve qui ne devient jamais un projet. Qu'est ce qui t'a fait tenir bon ? 

 

Je suis sur ce projet depuis 3 ans. J'ai grappillé petit à petit des informations et puis les copains sur place nous ont aidé, heureusement d'ailleurs, car sans eux nous ne serions pas encore prêts ! 

Il y a eu de réels moments de peine, de doute, d'envie de tout arrêter. Dans ces moments là, nos amis à NYC nous ont beaucoup soutenu. Le fait de parler de tout ça avec quelqu'un qui vit la même chose que toi, c'est délivrant !

Quand nous sommes arrivés ici, nous avions déjà plusieurs copains, rencontrés via Facebook. Nous communiquions à distance, puis nous nous sommes rencontrés sur place. Des liens se sont créés. Ce sont des expat' français et ça nous aide beaucoup ; et puis les enfants sont entourés d'amis aux moments des fêtes de fin d'année, c'était important.

 

 

As-tu mis en place une méthodologie, une organisation, un planning ? As-tu osé demandé de l'aide extérieure ? 

 

Ici on dit step by step, et c'est tout à fait ça !

Je ne me lance pas sans comprendre. Il n'y a pas eu de méthodologie mais il fallait tester NYC, la vie sur place, comprendre ce pays qui est bien différent de la France. 

Il y a pas eu non plus de planning car tout s'est enchaîné naturellement. Lorsque nous sommes revenus de nos trois mois de test, nos locataires de la maison en Picardie nous ont informé qu'ils allaient partir. Nous l'avons alors mis en vente dans la foulée. 

Nos avions 4 mois pour tout vendre, préparer le visa, les bagages, mettre en location notre maison d'Avignon, finir les travaux et mettre de l'argent de côté.

Autant vous dire c'était la course !

J'ai reçu de l'aide bien sûr, je n'en refusais aucune. Mes parents, les amis, la famille, tout le monde à un moment donné nous a donné un coup de pouce.

Vous êtes obligés, sinon c'est l'explosion !

Un ami nous a fait des travaux dans la maison en Picardie, pour mieux la vendre. D'autres nous ont aidé à ramener nos papiers de Visa d'Avignon à Paris. Un autre m'a pris dans son Wine Bar, sur Avignon, pour m'apprendre le métier.

Et j'en oublie ! C'est fou la chance d'avoir autant de personnes qui nous ont aidé.

 

 

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En plus de l'aide concrète, crois-tu en la demande à "l'univers", c'est à dire formuler des vœux précis adressés au "destin", "Dieu" ou "quelque chose" ? Comptes-tu sur le coup de pouce venu du ciel ? 

 

Oui, personnellement je suis catholique, pas pratiquante, mais je prie Dieu chaque jour, je lui demande souvent de l'aide pour mes amis, mais je sais que je suis bénie. Peu de gens comprennent, mais ça toujours été le cas, d'ailleurs petite, je voulais même être bonne-sœur !

 

 

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Beaucoup de gens pensent que pour opérer un changement dans sa vie, il faut être célibataire et jeune. Après déjà plusieurs mois à New-York pour toute ta famille, dis-nous tout ce qui a changé dans votre quotidien ? Etes-vous encore plus proches ? Comment affrontez-vous les difficultés ensemble ?  

 

Alors là je suis d'accord !

Célibataire ce serait beaucoup plus simple, surtout que nous entamons l'adolescence de Cloé, autant dire que nous en avons pris ... plein la tronche !  Si elle était d'accord pour cette nouvelle vie, elle n'avait pas mesuré le changement. Les débuts ont été très durs, pour elle comme pour nous. La voir malheureuse me faisait culpabiliser.

C'est à ce moment là que nos amis d'ici ont été essentiels. Une amie discutait directement avec Cloé, pour la consoler, d'autres m'expliquaient que c'était pareil chez eux, et ça, ça fait du bien ; on se sent moins seul.

Sasha lui, n'a posé aucun soucis, juste quelques problèmes de communication, mais c'est normal !

Aujourd'hui tout va beaucoup mieux. Cloé est contente d'être là, elle n'a pas encore de "groupe de copains" comme elle en avait sur Avignon, mais j'y crois. Nous essayons de la transférer dans une école bilingue où sont deux copines francophones, mais pour le moment c'est surchargé !

Le principal point qui change ce sont les habitudes que nous avions pris à Avignon. La cantine à NYC  est assez mauvaise, donc lunch box tous les matins, et bah je peux vous dire que c'est casse-pieds !!!

Ensuite, les enfants finissent entre 14h30 et 15h00. Les journées sont intenses, seulement 30 minutes pour le repas du midi. Cloé n'a pas de récréation, Sasha une toute petite. Bref des enfants fatigués.  Le soir, ils dînent à 18h et se couchent à 19h et 20h. Nous étions couche-tôt mais là, c'est encore plus marqué ! 

 

En revanche les difficultés que j'avais avec Sasha, en France, paraissent beaucoup plus faciles à gérer ici. En France, nous avions vu un tas de spécialistes pour savoir s'il n'était pas dispraxcique ou hyper actif. Malgré une petite précocité, il n'a rien de tout ça, mais n'arrivait pas à se tenir.

En France, il était "mal élevé". Ici, il est considéré comme "en souffrance", les spécialistes ont programmé un programme d'aide pour qu'il se sente bien. Au début j'ai eu du mal à le vivre, n'étant pas habituée à cette pédagogie bienveillante. En trois mois l'évolution est folle, rapide. Je ne vous raconte pas en France tous les lundi chez le directeur pour avoir le même discours "Sasha, ça ne va pas".

 

Un vendredi par mois c'est family friday, les parents viennent et participent pendant 45 min, les enfants en sont si fiers. Ne travaillant pas encore, j'en profite ! Je me rend compte qu'il y a beaucoup de parents, ici quasiment tous, qui ont leur société.

Je ne sais pas si tout cela nous a rapproché davantage car nous sommes naturellement assez proches, mais nous vivons bien cette aventure ensemble, et même l'adolescence (lol).

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Tu vas ouvrir un bar à vin sur Brooklyn aujourd'hui. Parle-nous du Winemak'her, raconte nous son histoire ! Pourquoi un tel projet tourné vers les femmes vigneronnes ? En choisissant ces "fournisseuses", as tu le sentiment de contribuer à quelque chose qui te tient à coeur ? 

 

Au début, le Winemak'Her s'appelait French Boule Bar.

Je voulais un nom simple, qui rappelle la piste de pétanque que nous souhaitons installer à l'intérieur. Beaucoup aimait, mais le nom s'est transformé en French Boulevard, ou encore d'autres idées farfelues soumises par un certain monsieur, si vous me suivez :)

La carte de vigneronne est apparu assez vite. Le premier salon que j'ai fais était le salon des "Femmes Vigne Rhône", une association de vigneronnes des Côtes du Rhône. J'explique mon projet, on me laisse rentrer. Les femmes ont pris le temps de m'expliquer comment ça fonctionnait, leur importateur, allant jusqu'à m'inviter à un wine testing sur NYC. Je suis sortie de là avec l'idée que c'est vraiment avec elles que je souhaite bosser !

 

Au tout début, la communication était basée sur la piste de pétanque, nous pensions vraiment que c'était  LA meilleure idée. Mais je me suis vite rendue compte que la communication ne prenait pas. Les gens s’intéressaient plus aux vigneronnes qu'à ma piste de pétanque ! Ce sport n'existe pas ici et ne parle qu'aux français.

Lors d'une réunion des She for S.H.E. (association de femmes francophone sur NYC) je parle de mon souhait de changer la communication et partir sur la mise en avant des vigneronnes. Je n'ai reçu que des encouragements, c'était LA bonne idée !

Après un café avec une amie, elle me griffonne le Winemak'Her. C'était la révélation, celle qui me correspondait tellement plus !

Je ne suis pas féministe, mais je suis horrifiée en voyant certaines choses. Dernière en date, une pub radio pour une bière sans alcool où on entend seulement des femmes en boire ! Bref ce n'est qu'une poussière mais je veux mettre la femme sur le devant de la scène, montrer leur travail, leurs qualités. Elles respectent les sols, souvent en production bio, souvent en récolte manuelle. J'ai même pu passer une journée de vendange chez l'une d'entre elle ! Bon ça m'a tué, mais c'était génial, l'ambiance est top ! Et le vin ... Un bonheur ! 

 

 

Pour pouvoir réaliser votre projet, vous avez tout vendu en France ; pour peaufiner les détails, vous avez lancé une cagnotte crowdfunding qui nous permet de suivre les avancées. Raconte nous cette expérience participatives et donne-nous le lien :   

 

En France, nous avons vendu notre maison en Picardie, tous nos meubles. Nous avons cumulé 2 jobs. Nous ne sommes venus qu'avec des valises de fringues !

Au total, nous avons pu accumuler 170.000€ qui n'est pas rien.

Pour avoir un budget complet et éviter les investisseurs, nous avons proposé une campagne de crowfunding de 20.000€, en offrant des contre-parties. Et puis cela permet aux personnes de mieux nous connaitre, de participer au projet, d'échanger.

Depuis le lancement, je communique avec énormément de gens qui ont ce même projet, c'est super chouette d'être celui qui conseille à mon tour. 

Je suis passé par kisskissbankbank, car nous connaissions un couple qui avait réussi. C'est le premier crowfunding de ma vie ; c'est assez stressant car si nous n'atteignons pas les 100% nous perdrons tout. Nos "participants" seraient remboursés. 

J'ai préparé le contenu en français et en anglais, fais relire le contenu, monté les contre-parties. Après avoir fait deux points avec mon conseiller kisskissbankbank, le projet a été validé. 

Nous avons réalisé une vidéo, c'était le plus drôle. Davy a horreur de ça, Cloé nous filmait et Sasha tenait la pancarte. Tout est familial. Mais quel fou rire ! Ces moments là nous rapprochent. 

 

 

Voici le lien de notre crowfunding, chaque euro nous rapproche de la réussite !

 

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/winemak-her-bar-100-vigneronnes-in-new-york

 

Où peut-on vous suivre votre aventure sur les réseaux ? 

 

https://www.facebook.com/Winemarkher/

https://www.instagram.com/

https://winemakher.wordpress.com/accueil/

 

 

Merci Alexandra d'avoir partagé ton expérience ! 

 

 

 


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